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Le grand club du Nord-Isère mais aussi de Rhône-Alpes

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Le Club est né en 1897 ! - Le stade Pierre RAJON

L'évolution du club - Les dernières années

Extrait de l'esprit 15 n°1:

A un an du centenaire de l'apparition du rugby à Bourgoin-Jailleu, le CSBJ RUGBY se prépare à écrire une nouvelle page de son histoire. Les acteurs acuels: joueurs, entrîneurs et dirigeants puiseront certainnement une motivation supplémentaire pour franchir le palier d'une nouvelle ère du rugby dans le généreux passé de leur club dont la vie ressemble étritement à la leur.

Le rugby à Bourgoin-Jailleu est né en 1898 sur une prairie environnante et fût baptisé en 1906 du nom de CLUB SPORTIF BERGUSIEN. Arrivé à l'âge adulte en 1922, le CSBJ devient locataire par bail d'un terrain sis sur la commune de Jailleu. Les trois fondateurs du Parc des Sports étaient Georges OCHS, Robert FAURE et ... Pierre RAJON. Le terrain, de 3ha 33a, fût acquis en 1923 par un groupe de 16 personnes que vinrent rejoindre 24 autres amis et actionnaires en 1925.

L'investissement total comprenant les aménagements nécessaires représentait alors 132.000 frs OR.(somme recueillie par souscription d'actions de 1000 Frs). En 1933, les 40 administrateurs du Parc des Sports en firent don aux villes de Bourgoin et de Jailleu pour 1 Franc symbolique avec la contre-partie pour eux-mêmes d'y bénéficier de l'entrée gratuire à vie.

Comment serait-il possible que s'appuyant sur un tel exemple, peut-être unique en France , le CSBJ ne trouve pas toujours les ressources morales qui lui sont nécessaires pour qu'il vive et se perpétue?

Un présent où il est question... de volonté, d'union et d'enthousiasme. Les quelques décennies qui suivirent furent jalonnées de succès où l'on retiendra:

- 1965: Champion de France de 2ème division contre BEAUMONT de LOMAGNE,

- 1971: Champion de France de 2ème division contre PAMIERS,

- 1973: Champion de France de 2ème division contre LE CREUSOT,

- 1984: Champion de France Groupe B contre LE CREUSOT,

- 1985: Admission au challenge Yves du Manoir,

- 1994: Quart de finaliste du Championnat de France Groupe A contre l'US DAX,

- 1995: Demi-Finaliste du Championnat de France Groupe A contre le Stade Toulousain,

- 1996: Quart de finaliste du Championnat de France Grouep A contre PAU,

Extrait de l'esprit 15 n°3:

1897 ! C'est en 1897 que l'on entendit parler de rugby pour la première fois à Bourgoin. Les collégiens discutaient de ce jeu venu d'Angleterre que l'on pratiquait à Romans dans un établissement scolaire.

Mr Fisher,"nouveau" à Bourgoin donna rapidement le ton. En effet, ayant fait ses études en Grande-Bretagne, il avait pratiqué ce football rugby. Il n'eut aucune peine à constituer une équipe dont les premiers ébatseurent pour cadre le champ de manoeuvres de l'Oiselet.L'AS du collège joua même quelques matchs. Le rugby se pratique longtemps au collège qui forma , en 1906, l'ossature de l'équipe de Bourgoin: Le Club Sportif Bergusien était né. C'est cependant Jean Begay qui regroupa le "quinze" durant deux saisons contre les équipes régionales. C'est à ce moment qu'apparurent les deuxvéritables amateurs: Henri Depelle et Léon Rondelet. Ils donnèrent au CSB sa première équipe de valeur qui attira vite les "gyms" de la "Jeune France" et notamment un certain Pierre Rajon.

1910! Cette bonne équipe fut engagée dans le challenge Brennus avec le SA Lyon, l4US Lyon, le Stade Lyonnais, Oyonnax, l'UA Voiron... Le CSB vola de victoire en victoire, en finale in fit le "nul" contre le SA Lyon, l'année suivante, il remporta le titre à Bourgoin devant déjà une grosse foule. Le CSB était définitivement lancé!

1913! Avec des fortunes diverses le club s'acheminait vers sa maturité. Prenant possession de la ville, le CSBinstalla son siège place d'Armes au Grand Café chez Berger. Cette année là, le CSB remporta le championnatde deuxième série et perdit contre l'US Doloise en quart de finale du championnat de France. Cette année vue la naissance des tribunes qui agrandies sont toujours en place actuellement. Depuis le CSB avait abandonné le terain de l'Oiselet pour celui de l'usine à Gaz.

En 1914, la guerre éclatra et les jeunes rugbymen partirent. Beaucoup ne devaient jamais revenir...

En 1917, l'US Bourgoin-Jallieu se constitua en remplacement et permit au CSB de reprendre la compétition à la fin de la guerre.

(Document issu de l'esprit 15 et écrit par Louis Marchand)

Extrait de l'esprit 15 n°5:

En 1921, le C.S.B. avait repris sa place en 2ème série en battant Macon. C'est en 1922 que 16 sosucripteurs achetèrent un terrain, route d'Italie. Le C.S.B. avait enfin son terrain à lui et se fut une nouvelle ère de prospérité. L'année suivante fut encore mieux, le joueur le plus populaire était Georges Manfredi, ailier. Le C.S.B. était déjà, fort avec le soutien des entreprises locales en plein essor . Mais après les vaches grasses vinrent les vaches maigres, en 1931, la crise était grave. Ce fut Lacoste un professeur sélectionné de Paris avec le R.C.F. qui sauva le club par sa pédagogie; il se plaisait à dire " si après un 1/4 la balle n'est pas allé à l'aile, l'équipe ne sait pas jouer". Avec sa méthode il y eut une mini-crise et il put repartir en 1932 avec des nouveaux joueurs. Cette année le C.S.B. fit le championnat de France avec Villefranche, Dijon, Elbeuf et le SCUF. Après avoir battu le "grand", Libourne en 1/8ème il perdit contre Vierzonen 1/4 mais obtint le droit de disputer les barrages honneur-excellence contre Peyrehorade. Il restèrent en honneur.

La saison 32-33 fut bonne, mais le club perdit sa place en honneur pour la promotion. En 34, se fut St Marcellin qui bloqua Bourgoin et qui fut Champion de France. La saison 36-37 fut à l'image de précédentes. Après un arbitrage grenoblois en 36, se fut La Seyne qui laissa Bourgoin en honneur avec déjà des bagarres phénomenales. en 39, la guerre arriva. Le bureau décida de mettre son terrain à la disposition des militaires. En 41 malgré la défaite, Jean Moiroud redonna vie au club. En 43-44 l'équipe s'arrêta car ses jeunes avaient pris le maquis. La saison 45-46 marqua le retour à la prospérité avec l'arrivée d'un catalan J Palat qui fit les beaux jours de Bourgoin. Au début de la saison 48-49 le président Armanet voulait une équioe sans faille. Les grands de 49 étaient les Marius, Coî, Palat, Mariani, Padovèse, Perroud, Barbe, Felpin. Une poule de trois avec La Voulte et AS Police Paris allait déterminé la montée en Excellence. Pari gagné et le C.S.B. joua la saison 49-50 contre Roanne, Lons Le Saunier, Annecy, Chagny, Le Stade Français et descendit en honneur.

Extrait de l'esprit 15 n°6:

Déclassé en 49-50, le CSBJ se devait de retrouver sa place en Excellence A lors de la saison suivante, sous la férule de Bourron, venu remplacer Palat. Mais, la seule consolation des Berjalliens fut de gagner le dernier match de la saison face à Millau sur le score de 8 à 0. En 50-51, les «ciel et grenat», derniers qualifiés, éliminaient Aix-Les-Bains et accédaient aux 1/16 de finale où ils sortaient Montluçon. En revanche, à Limoges, face à Saint-Girons, le CSB devait s'incliner. Les six saisons suivantes n'auront pas marqué les mémoires malgré les efforts des locaux. Puis, voilà 40 ans de cela, alors que les supporters espéraient toujours, ce n'est qu'une qualification tirée par les cheveux qui fut obtenue en 16e de finale. Deux essais et un drop forgèrent la victoire albigeoise (9 - 3) contre une pénalité de Gioanni. La saison suivante, en 58-59, fut rapidement jouée. A mi-parcours, le club avait déjà abandonné tout espoir de qualification face à Nevers, Limoges, Dijon, le LOU etc. Bourgoin est même au bord de la crise. Et encore une fois, en 59-60, le boulet passa très près. Les rugbymen locaux entamèrent la saison avec quatre défaites. Ce qui entraîna la démission du bureau de M. Cabanetos, tandis que M. Maury reprenait les rênes en cette période trouble. En fin de saison, il fallut deux pénalités de Poulet face à Annecy pour sauver les meubles. Le scénario fut quasiment identique l'année suivante (60-61) malgré une qualification en 16e de finale devant Le Boucau. A la sortie, Bourgoin encaissait un 14-0 sans appel et était éliminé. En 62-63, devant Châteaurenard, les locaux franchissaient les 16e allégrement. Lors du tour suivant, les Franco, Beyssier, Bonnet, Gonnet et autres allaient forcer l'admiration mais, leur audace ne fut pas payante. Devant Bort, au Puy, une interception mit fin à tous les espoirs à la 78e minute. Le CSB poursuivra sa marche en 1963/1964, en compagnie de Bourg, Annecy, La Mure, Oyonnax, Montluçon, Bellegarde et Voiron. Au final, nouvelle qualif en 16e de finale face à Rieumes à Toulon. Ce fut le match des occasions perdues avec à la clef une défaite de justesse par 3 à 0. Une pénalité accordée durant les prolongations. Cette défaite entraîna de nombreux départs, notamment ceux de Sastre, Maridat et Archer à La Tour du Pin. Mais, cela n'allait-il pas engendrer un avenir meilleur

Extrait de l'esprit 15 n°7:

A l'aube de la saison 1964-1965, le président Henri Perroud et son secrétaire général, G. Ivanoff, sont bien décidés à frapper un grand coup. Ils n'y vont pas par quatre chemins. C'est clair ! L'objectif, ce sera l'accession en Nationale. Pas simple, dans la mesure où il faut aller en finale pour monter. Ils décident alors de faire appel à André Pages comme capitaine-entraineur qui viendra de Saint-Claude, tandis que Jacky Bouquet est de retour au bercail. Bilan une seule défaite, lors du dernier match, à La Mure. La confiance est revenue. En 1/16e de finale, les PTT de Paris ne résisteront pas. Au tour suivant, au cours d'un match heurté, l'international Bouquet fut à nouveau très précieux- C'est lui qui porta l'estocade aux Piscinois, grâce à un essai et une pénalité de 50 m. En 1/4, ce sera encore lui, avec les complicités de Padovese et Gallet, qui réduisit à néant les espoirs de Côte- Vermeille. Dernière étape avant l'accession, en 1/2 finale, le CSBJ est opposé à Gaillac. Menés 6-5, les ciel et grenat, Bouquet ouvrait pour Gallet qui lui-même ouvrait les portes du paradis. Cela faisait 17 ans que le club attendait ça. Un objectif cette fois atteint, sous l'impulsion d'André Pages mais aussi de tout un effectif parmi lequel : Guillemard, Pignatelli, Scandolin, Servandon, Zaratin, A. Trévisanut, Gioanni, Lamarie, Beaune, Padovese et Vivier. La finale, en Avignon face à Beaumont-de-Lomagne, ce fut un peu la cerise sur le gâteau. Une victoire 14-6 après prolongations synonyme de titre pour le CSBJ. Soit trois essais de Pignatelli (92e), Gallet (95e) et Guillemard (109e) à la suite d'un drop salvateur de Bouquet, à la 71 e, botté en coin. Alors que Beaumont menait dangereusement à la marque suite à un essai signé Ame. Autant dire que la réception des champions dans la cité fut à la hauteur de l'événement. Mais, le plus difficile ne restait -il pas à faire. A savoir trouver le bon rythme en Nationale où la moindre faute ne pardonne pas ? La poule comprend de méchants clients avec Foix, Albi, Tarbes, Biarritz, Carmaux, Tulle et Châlon. Quelques sorties font mal au tableau d'affichage. Pourtant, il va falloir assurer le maintien Et bien que terminant dernier de la poule en compagnie de Foix, après quatre victoires sur Foix, Albi, Tarbes et Biarritz et deux nuls devant Carmaux et Tulle, le CSBJ se maintiendra car au classement, il est 57e sur 64. En 1966-1967, Bourgoin aurait pu se qualifier pour les seizièmes, au titre de meilleur 5e de la poule S'il avait gagné Vienne sur son terrain. Néanmoins et bien que terminant encore dernier de la poule, après avoir frôlé la qualification, le CSBJ se maintient à nouveau. Le 4 juin, Jacky Bouquet tire sa révérence et se voit offrir un superbe jubilé, en compagnie d'une pléiade d'internationaux et en présence du Préfet de l'Isère, M. Verger. Un départ lourd de conséquences car si l'arrivée de Bouquet au seuil de la saison 1964 fut synonyme de succès, quatre ans plus tard, sa sortie eut d'autres effets.

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